Au départ de la concession, 2 Harley équipées de leur boussole et sextant électronique partent rejoindre le reste de l’équipe à la fameuse et célèbre station Shell de Séné.
Après avoir nourri jusqu’à plus soif leurs montures, la chevauchée, composée de 4 motos, 4 hommes (Gilles, Laurent, Marc, Bernard), 3 femmes (Sandrine, Babette, Agnès), prend la direction plein sud vers le soleil.
Nantes city ayant été traversé, les éléments climatiques se sont déchaînés contre nous. Le taux d’humidité dépassa les 100%. Nous avons pourfendu ces éléments hostiles, et séché entre Bordeaux et Biarritz.
A Anglet, le grand Jean d’Orléans nous a rejoint pour une soirée dans un décor digne des films d’Indiana Jones.

Au matin, nous commencions notre aventure vers l’Espagne. Pour mettre toute les chances de notre coté, nous avons pris notre premier repas en Espagne au pied d’une église afin de bénir notre épopée qui se dirigea vers un petit village reculé de toute civilisation : San Felices. Là, nous avons fait la connaissance de personnes formidables, fiers de leur village. Ils nous ont fait partager la richesse de leur village. Bernard a reçu de l’ancien du village (85 ans) des graines.
Nous avons aussi rencontré une autre horde sauvage aussi célèbre que nous : le Chapter de Londres.
Bernard a fait son maximum pour marier Gilles avec Maria Angeles qui était notre hôte. Bernard, Laurent et Marc étaient prêt à acheter tout le village pour organiser les noces.

Le matin, nous repartions, avec une certaine émotion de ce village, en direction des lacs du centre de l’Espagne. Après un pique-nique sous les arbres en haut des lacs, nous repartîmes vers notre destination : Cuenca. Au gîte, ces messieurs ont nettoyé leurs belles. Les femmes les regardaient d’un sourire ....

Le jour suivant, notre périple continua vers les régions des Oliviers. Nous vîmes non pas des champs d’oliviers, mais des montagnes d’oliviers à perte de vue. Nous roulions en direction de Torres, par les petites routes entourées d’oliviers. Pour trouver notre lieu de repos, nous avons dû arrêter le shérif du village, qui nous a grâcieusement mis sur le bon chemin. Là, dans cette ancienne petite ferme de montagne à 1100 m d’altitude, nous avons piqué une petite tête dans la piscine. Les femmes n’ont pas voulu nous rejoindre (va savoir pourquoi ?). Après une bonne soirée et quelques verres de bon whisky, nous prenons un repos bien mérité avant notre dernière étape vers Fuengirola.

Avant d’arriver à Fuengirola, nous avons profité de Grenade et de ses Jardins (ainsi que de ses bouchons). Nous sommes rentrés dans la Sierra Nevada, ou l’électronique de la Harley de Laurent a mal supporté le soleil d’Espagne. Pour se rafraîchir, nous avons visité les Grottes de Nerja où il faisait chaud voir même un peu suffoquant pour quelques personnes. Après un vrai rafraîchissement au bar, nous partîmes vers notre destination finale : Fuengirola. Nous rencontrons notre ami Jacques de Nantes qui nous conduit à notre bungalow. Nous avions fait confiance au chapter de Nantes pour la réservation de ce bungalow. Ce fut notre erreur. Pour nous remonter le moral, Jacques et ses amis nous ont offert un rosé rafraîchissant. Puis grâce à Marc, au grand Jean d’Orléans et au chapter de Lille, nous trouvâmes refuge au village de Torremolinos. Un grand merci pour eux. Nous terminâmes cette soirée dans un très sympathique restaurant Italien au bord de la plage où la Sangria coula à flot.

Le lendemain, nous partîmes au Village Harley de Fuengirola, où nous avons été accueillis par le grand manitou Sahakian. Après avoir mangé une bonne pièce de barbaque, nous prime la direction de Ronda. C’est une magnifique cité bâtie le long d’une faille où nous avons visité les arènes. Pour nous mettre en appétit, nous sommes partis à la recherche d’une paëlla. Après quelques kms, nous trouvâmes le trésor tant convoité : une paëlla. Il a fallut quelques pichets de Sangria pour éponger notre soif.

Le lendemain, nous prenons la direction de Gibraltar, avec quelques séances photos en pleine action. En arrivant à Gibraltar, un nuage fut planté sur le gros rocher qui recouvrait l’ensemble de la pointe. Nous avons déjeuné et pris un plat très typique : Fish & Chip. Ce fut une révélation pour Marc, il vient de comprendre que lors de son futur voyage en écosse, la nourriture ne sera pas espagnol. N’ayant peur de rien, nous repartons vers Fuengirola, à la recherche de l’hôtel pas réservée. La recherche de l’arche perdue c’est du gâteau à coté. Après une longue recherche, nous le trouvâmes : Ibis à Malaga. Les femmes ont particulièrement apprécié la couette très moelleuse (va savoir pourquoi ?). Nous terminons la soirée au village Harley à Fuengirola.

Le retour se prépare. 1° Étape : Malaga -> Barcelone (1000 km). Avant de partir de Malaga, nous réservons notre Hôtel à Barcelone (pas fou ces bretons !). Nous remontons via Grenade. Nous ne sommes pas la seule horde sauvage sur la route. Nous rencontrons, des Italiens, des Allemands (montures sur remorque), des Anglais, .... A un moment donné, Laurent, Gilles et Bernard ont pris à droite, mais Marc, comme un cow-boy solitaire, fidèle à sa droiture, est allé tout droit. Demi tour pour le trio, pour rattraper le cow-boy solitaire. Nous voilà reparti pour Valence. 60 Kms avant Barcelone : Bouchon de 60km ! Malgré toutes ces épreuves, nous arrivons à notre Hôtel à 22:30. Après un repas tardif, nous nous reposons avant la dernière étape.

2° Étape du retour : Barcelone -> Quimper (1200 km). Sous un soleil Espagnol (tellement rare chez nous), nous chargeons nos montures. Il est 10H et il fait 31°C. En arrivant à la frontière, nous faisons une courte halte pour remettre nos vestes. La fraîcheur arrive. En arrivant près de Carcassonne, nous remettons nos combinaisons de pluie. Il fait 15°C ? ! ... Sur la route qui nous amena en direction de Bordeaux, Gilles passa la fameuse barre des 100.000 Km tant convoitée par certains. Bravo ! . Bernard nous quitta près de Bordeaux pour rejoindre des membres de sa Famille. Après Bordeaux city, les éléments climatiques de notre départ nous attendaient d’un nuage ferme. Que cela tienne, nous pourfendons ces éléments jusqu’à l’arrivée. Marc nous quitta à Vannes, et les 2 Quimpérois continuent leur périple. Il est 2H30 lorsque nous arrivâmes à notre domicile. Après 1200 km, même pas mal, on aurait pu faire 1 Km de plus si ce fut nécessaire.

Ce fut une aventure de 4900 km sur 8 jours, rempli de souvenirs, d’émotions et de bons moments d’amitié. Ce que vous avez lu, n’est qu’une infime partie de notre belle aventure.

Laurent - Août 2007

Et en prime, parce que l’on est sympa, un petit lien vers les photos